Thèse de doctorat en Histoire soutenue par Marie-Noëlle Snider-Giovannone, sous la direction de Jérôme Grévy (Criham / Université de Poitiers) et de Licia Bagini.

• Date et lieu de la soutenance : 15 décembre 2015 – Poitiers, MSHS

 

 

Présentation du thème de recherche

Les Forces alliées et associées en Extrême-Orient 1918-1920. Les soldats austro-hongrois

Le retour en 1920 d’un soldat austro-hongrois italophone, en provenance de Chine, a généré cette thèse et dévoilé l’intervention des Forces alliées et associées en Russie en 1918. Quel était leur objectif ? La reconstitution d’un front oriental après Brest-Litovsk, le soutien aux Armées blanches dans leur combat contre les bolcheviks et l’aide au rapatriement des Légionnaires tchéco-slovaques ont servi de prétexte. La réalité est tout autre. Tandis que les soldats des corps expéditionnaires français, britannique et italien, aidés des Légionnaires tchéco-slovaques, combattaient les bolcheviks, Alliés et associés négociaient avec le pouvoir
que Lénine avait usurpé par son coup d’État de 1917. Le refus de l’Occident de reconnaître le gouvernement de l’amiral Koltchak a causé la perte de ce dernier. Trahi, livré aux maximalistes d’Irkoutsk par les Tchèques, il fut exécuté le 7 février 1920. Cet événement a eu des répercussions planétaires. L’intervention des Forces alliées et associées en Extrême-Orient n’a en fait ciblé qu’un objectif politico-économique.

 

Composition du jury

Licia Bagini, Université de Poitiers
Xavier Boniface, Université Jules Verne-Picardie
Giorgio Patrizzi, Università del Molise
Simone Visciola, Université de Toulon
Jérôme Grévy, Université de Poitiers

 

École doctorale

Lettres, pensée, arts et histoire – Université de Poitiers