Journées d'études organisées par l'École du Louvre, sous la coordination d'Eva Belgherbi (Criham / École du Louvre / Université de Poitiers) et Zoé Marty (INP / École du Louvre).

• 13 et 14 mai 2019

• Paris, École du Louvre, amphithéâtre Dürer
Palais du Louvre – Porte Jaujard, entrée sur le jardin du Carrousel – Paris 1er arr.

 

 

Présentation

Si le genre constitue une « catégorie utile d’analyse » pour les sciences humaines, à l’instar de toute construction socio-culturelle, il participe également à l’élaboration et la pérennisation de certains stéréotypes. En découle, par exemple, la vision classique de l’assignation de la force et de la violence au domaine masculin, en opposition à l’image d’une féminité fragile et pacifique. Partant de la traditionnelle tension entre l’oppresseur masculin et sa victime féminine, cette journée d’étude sera l’occasion de tenter de dépasser cette dualité, et les stéréotypes qui en découlent, en s’intéressant à
d’autres formules.
Dans d’autres disciplines, comme l’histoire et la sociologie, cette combinaison a déjà donné lieu à des journées d’études et différents types de manifestations. Ainsi, sans faire une célébration des comportements éclatants et de la domination par les violences, il nous semble intéressant de mettre en perspective ces phénomènes au sein de l’histoire de l’art.
Destinée aux jeunes chercheurs et chercheuses, cette manifestation s’articulera autour des pratiques artistiques, de l’iconographie et de l’historiographie dans la perspective du genre et de la violence, dans une dimension trans-chronologique et interdisciplinaire. Le programme final couvrira un champ chronologique assez large, du Moyen-Âge jusqu’à nos jours.

 

Comité scientifique

Émilie Bouvard (musée national Picasso),
Charlotte Foucher Zarmanian (CNRS – Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité),
Anne Lafont (École des hautes études en sciences sociales),
Déborah Laks (Sciences Po – École du Louvre),
François-René Martin (École du Louvre – Ensba)
Émilie Robbe (musée de l’armée)