Thèse de doctorat en Histoire de l'art moderne soutenue par Marie-Claude Beaulieu Orna, sous la direction de Véronique Meyer (Criham / Université de Poitiers) et Laurence Riviale (CHEC).

• Date et lieu de la soutenance : 30 novembre 2019 – Paris, INHA

 

 

Présentation du thème de recherche

Les paysagistes britanniques du Grand Tour entre 1763 et 1796 : vecteurs d’innovation

Cette thèse vise à cerner la contribution britannique au genre paysage dans le contexte multiculturel du Grand Tour, en soulevant la question des flux artistiques et des transferts de modèles et de compétences, tant théoriques que graphiques : les paysagistes britanniques sont-ils des vecteurs d’innovation ?

L’innovation artistique passe, entre autres, par l’expérimentation pratique. Nourris de théories empiristes, les peintres de paysages britanniques du siècle dit des Lumières profitent du voyage du Grand Tour pour mettre à l’épreuve diverses approches picturales novatrices, qui vont faire évoluer techniques et matériaux artistiques. Sur le fondement de ces diverses approches, il apparaît intéressant de mettre en parallèle les pratiques artistiques des paysagistes d’autres origines, présents dans les divers centres culturels de la péninsule italique, afin de fournir une réponse à la question d’éventuels transferts de modèles et de compétences.

Cet angle de vue, qui présente l’intérêt majeur d’être centré sur les œuvres elles-mêmes, propose un nouvel éclairage sur les échanges artistiques liés au Grand Tour et leur diffusion subséquente.

 

Composition du jury

– Isabelle Baudino (ENS de Lyon)
– Émilie Beck Saiello (Université Paris 13)
– Guillaume Faroult (Musée du Louvre)
– Michèle-Caroline Heck (Université Paul Valéry Montpellier III)
– Michel Hochmann (École Pratique des Hautes Études de Paris)
– Laurence Riviale (Université Clermont Auvergne)
– Véronique Meyer (Université de Poitiers)