Journée d’études organisée par le laboratoire Criham, sous la coordination d'Anne Jollet, Fanny Le Bonhomme et Laurence Montel, en collaboration avec l’Espace Mendès France, avec le soutien du département d'Histoire de l'Université de Poitiers.

• Jeudi 25 mars 2021 – 9h / 17h30

• Poitiers, faculté des Sciences humaines et arts, amphi Bourdieu
Hôtel Fumé – Bât. E18 – RDC

• sur inscription préalable : jecommunistes2021@gmail.com
La journée est retransmise en visioconférence.

 

À l’occasion du centième anniversaire du congrès de Tours et de la création du parti communiste en France, cette journée d’étude porte sur l’histoire des communistes à l’épreuve du genre, en privilégiant une approche par le bas, attentive aux itinéraires, aux identités et aux expériences militantes, et à ce qu’elles révèlent des représentations de la masculinité et de la féminité, dans les mondes communistes militants.

 

Programme

• 9h – Accueil

• 9h15 – Anne Jollet, Fanny Le Bonhomme et Laurence Montel, Criham, Université de Poitiers
Introduction

 

Session 1 – Les femmes communistes : une difficile émancipation

9h30 / 10h45

Daria Dyakonova, Université de Montréal, Institut des hautes études internationales et du Développement (IHEID), Genève
Communisme, genre et émancipation des femmes : le mouvement communiste international des femmes au début des années 1920

Olivier Maheo, CREW, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
Itinéraires de vie de militantes africaines-américaines : le féminisme noir de la gauche radicale, une autre avant-garde (1930-1970)

• 10h30 – Discussion et pause

 

Session 2 – Assignation et transgression des identités de genre

11h / 13h

Flora Lafforgue, HiCSA, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Faire fonctionner les icônes : L’utilisation de la figure féminine dans les affiches de propagande communiste de la guerre civile espagnole. 1936-1939

Zoé Grumberg, Centre d’histoire de Sciences Po
Rôles féminins et transgression des identités de genre : les femmes du « secteur juif  » du PCF après la Seconde Guerre mondiale

Marie-Claude Albert, Criham, Université de Poitiers
L’engagement d’ouvrières communistes et résistantes en 1945 et dans l’après-guerre : mémoire et paix

• 12h30 – Discussion

 

Session 3 – Militantisme et appartenance de genre

14h15 / 17h30

Elise Abassade, IDHES, Paris 8/LAH, Université de Manouba, Tunis, et Guillaume Roubaud-Quashie, CHS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
La non-mixité au bénéfice du contact au féminin ? Les Unions des jeunes filles du Havre et de Tunis : une comparaison (1945-fin des années 1950)

Ingrid Hayes, IDHES, Université Paris Nanterre
Identité militante et identité de genre chez les femmes communistes : le cas de l’Union des femmes françaises

• 15h15 – Discussion et pause

Fanny Gallot, CRHEC, Université Paris-Est Créteil
Militantisme et vie quotidienne : enjeux de genre à la LCR et à l’OCT dans les années
1970

Monique Dental, Réseau Féministe Ruptures
Quand la conscience de classe croise la conscience de genre : une inévitable confrontation (années 1990- années 2000)

• 16h30 – Discussion

• 17h – Michel Christian, LARHRA, Université de Genève
Conclusions

 

Table ronde associée : Les femmes communistes sont-elles des femmes comme les autres ?

Autour de Jeannette Fromonteil, militante communiste de la Vienne (années 1970)

La table ronde s’est déroulée à l’Espace Mendès France le 26 novembre 2020.

> Consulter l’enregistrement vidéo – sur le site de l’Espace Mendès France

Intervenantes

– Cyrielle Guinouard et Mathilde Thinon, étudiantes en Master 2 Information, communication, Université de Poitiers
Brigitte Dionnet, doctorante à l’IHRF, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancienne dirigeante nationale du PCF
– Monique Dental, association du Réseau Féministe Ruptures,
– Elsa Bernardeau, militante communiste et féministe,
– Chimène Siredey, membre du mouvement Jeunes communistes de France