Le procès en appel de Rastapopoulos, jugé par contumace, est organisé par Frédéric Chauvaud et Julien Gaillard (Criham / Université de Poitiers).

• 30 septembre 2021 – 15 h

• Campus de Poitiers, MSHS, salle des conférences
5 rue Théodore Lefebvre – Bâtiment A5

• Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Les personnes extérieures à l’université de Poitiers devront se munir de leur pass sanitaire.

 

 

Présentation

Rastapopoulos est l’un des personnages les plus connus de la bande dessinée. Il devient célèbre dès 1933, lorsque, dans Le Petit Vingtième, Tintin le rencontre à bord d’un paquebot, non loin de Port-Saïd, en train de malmener Philémon Siclone, égyptologue et savant fou. Hergé écrira en 1973 qu’il s’agit d’un personnage « sans foi ni loi ».

Roberto Rastapopoulos est un trafiquant de drogue, marchand d’armes, cinéaste, milliardaire, chef de bande, se faisant aussi appeler Marquis di Gorgonzola ou encore Endaddine Akass. Silhouette trapue, chauve, petite moustache, favoris fournis, fumant le cigare, portant un monocle, il incarne le malfaisant, la canaille, le gangster, même s’il ne figure pas dans le Dictionnaire de la Méchanceté. Il est le meilleur ennemi de Tintin. Véritable « génie du mal », selon sa propre expression dans Vol 714 pour Sydney. Il n’hésite à proclamer que « le Diable en personne ne ferait pas mieux ». Sur son avant-bras gauche, il porte un tatouage, celui du signe du Pharaon Kih-Oskh.

S’il apparaît comme un personnage malfaisant, organisant toutes sortes de trafics … il est aussi parfois une « fripouille malheureuse », obligée de prendre la fuite, ce qui ne l’empêche pas de détourner un avion, passant malgré tout du personnage immonde et inquiétant à celui de perdant ridicule, mais il faut se méfier de la souveraineté grotesque : un personnage malhabile peut se montrer absolument terrible puisque, riche et puissant, il peut tout se permettre, tuer son prochain, vendre des esclaves, piéger des embarcations…

 

Personnages principaux

• Le président de la cour d’assises : Jean-Philippe Martin (conseiller scientifique de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image)

• Le procureur général : Michel Porret (Université de Genève, auteur d’un livre à paraître Ma vie avec Tintin)

• L’avocat de la défense : Albert Algoud (Auteur du Dictionnaire amoureux de Tintin)

Autres personnages

• Les témoins : Olivier Roche (Co-auteur de Bibliographie d’un mythe), Thierry Olive

• La présidente du jury : Sylvie Sap

• Les experts : Didier Veillon (droit criminel), Frédéric Chauvaud (psychiatrie…)

• Les jurés…

• Youtubeur : Aurélien Sama

• Dessinatrice de presse : Clara Chotil

• Réalisatrice vidéo : Flora Belle

 


Réalisation : i-médias / Université de Poitiers