• Date de dépôt du sujet : novembre 2021
Présentation du thème de recherche
La façade maritime gabonaise : Un enjeu géostratégique pour la France de 1960 à 2017
La fin du XXe siècle étant marquée par le renforcement du rôle géostratégique des océans, les perspectives économiques et le potentiel nourricier qu’ils représentent en font des espaces de plus en plus convoités. Et pour de nombreux pays comme la France, la mer est le lieu de la projection de puissance qu’il convient de conquérir ou du moins à contrôler. D’ailleurs, « elle est l’une des rares puissances au monde à disposer d’une présence militaire permanente globale. Cette caractéristique s’explique largement par son histoire coloniale, qui l’a conduit à projeter sa puissance sur les cinq continents et à travers les grands bassins océaniques ». L’objet de cette géostratégie est lié aux croisements de ses intérêts économiques maritimes. C’est égard que la France est présente dans l’environnement socioéconomique maritime du Gabon.
En effet, la France est présente sur les côtes gabonaises depuis 1839 date à laquelle elle implanta son comptoir commercial pour surveiller la côte et établir des relations d’affaires avec les chefs indigènes. Mais aujourd’hui, la façade maritime gabonaise est non seulement un espace d’une grande valeur économique à travers les ports qui la structurent, mais également d’une grande valeur en ressources stratégique offshore (pétrole et gaz), qui joue un rôle socioéconomique majeur. Ainsi, la France, par le biais de ses multinationales, telles que SPAEF, Elf, Total et Bolloré y exercent une position dominante, depuis 1960, caractérisée par des situations de monopole d’exploitation et commercial dans l’industrie des hydrocarbures et celle portuaire au Gabon. À ce titre, les intérêts français dans la façade maritime gabonaise sont l’objet de cette étude.
École doctorale
ED 612 Humanités – Université de Poitiers